Bilan : Pérou

IMG_5004J’y ai passé plus de deux mois, presqu’autant qu’au Mexique, aux États-Unis ou au Canada. Je n’ai cependant pas pris la ligne droite pour traverser le pays. Alors que je pensais zigzaguer dans les montagnes du nord au sud sur la Ruta 3, j’ai finalement bifurqué vers un haut col, puis vers la côte, pour ensuite revenir dans les montagnes.

Si les montagnes ralentissent la cadence, la maladie aussi. Des problèmes intestinaux qui semblent être la norme chez les cyclovoyageurs rencontrés sur la route, je me suis rendu jusqu’à l’anémie.

Le Pérou, c’est les extrêmes, du rire aux larmes, de l’émerveillement au dégoût, de la chaleur aux frissons, des rencontres uniques à celles à oublier.

Pour paraphraser une cyclotouriste solo avec qui je discutais à propos de nos expériences, Lire la suite

Chroniques péruviennes (5) : Transit

Nasca-Cusco

Des vigognes aux insectes

La montagne me rappelle, après ces quelques centaines de kilomètres relativement plats. Le retour sera drastique, montant 3 500 mètres en moins de 100 kilomètres. La montée est cependant douce, mais sans arrêt. Il me faudra deux jours, encouragés par les voyageurs à moto se rendant à Cusco. J’essaie de ne pas trop penser au fait qu’ils feront la distance en deux courtes journées alors que j’y mettrai neuf jours. Je pourrai cependant Lire la suite

Chroniques péruviennes (4) : Côtes

Playa roja Paracas

La paraca à Paracas

Les deux pieds dans le Pacifique un peu frisquet, ne surtout pas penser au fait que j’aurai plus de 3 000 mètres à remonter pour retourner dans les Andes. Passer, en une journée et demie, de 5 000 mètres d’altitude à zéro fut un plaisir que je ne pourrai me donner probablement qu’une fois. C’est à Paracas que je m’installe dans une auberge de jeunesse quasi-inoccupée. Quelques âmes errent dans ce village touristique au sud de Pisco qui peut-être en d’autres moments est surchargé. L’air est sec et en après-midi, un vent du sud se met à souffler, nommé « la paraca », entraînant parfois dans ses bourrasques bonne quantité de sable. Ce sable vient de la Réserve Nationale Paracas (j’essaie de ne pas me répéter, mais c’est ainsi), où j’irai faire un tour en vélo en fin d’après-midi d’une journée de repos pour apprécier le soleil couchant dans ce décor de désert sur le bord de l’océan. Ça change de la montagne disons…

Je remarque sur la carte qu’on m’a fourni à l’entrée de la réserve qu’il est possible de passer par de petits chemins pour rejoindre Ica, ma prochaine destination, plutôt que de passer par la Panaméricaine. Lire la suite