La paraca à Paracas
Les deux pieds dans le Pacifique un peu frisquet, ne surtout pas penser au fait que j’aurai plus de 3 000 mètres à remonter pour retourner dans les Andes. Passer, en une journée et demie, de 5 000 mètres d’altitude à zéro fut un plaisir que je ne pourrai me donner probablement qu’une fois. C’est à Paracas que je m’installe dans une auberge de jeunesse quasi-inoccupée. Quelques âmes errent dans ce village touristique au sud de Pisco qui peut-être en d’autres moments est surchargé. L’air est sec et en après-midi, un vent du sud se met à souffler, nommé « la paraca », entraînant parfois dans ses bourrasques bonne quantité de sable. Ce sable vient de la Réserve Nationale Paracas (j’essaie de ne pas me répéter, mais c’est ainsi), où j’irai faire un tour en vélo en fin d’après-midi d’une journée de repos pour apprécier le soleil couchant dans ce décor de désert sur le bord de l’océan. Ça change de la montagne disons…
Je remarque sur la carte qu’on m’a fourni à l’entrée de la réserve qu’il est possible de passer par de petits chemins pour rejoindre Ica, ma prochaine destination, plutôt que de passer par la Panaméricaine. Lire la suite